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 NUITS BLANCHES A ABIDJAN

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AuteurMessage
ggiselle
P'tit nouveau
ggiselle


Féminin Nombre de messages : 3
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Localisation : Abidjan (Côte D'ivoie)
Humeur : calme
Date d'inscription : 07/03/2011

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MessageSujet: NUITS BLANCHES A ABIDJAN   NUITS BLANCHES A ABIDJAN Icon_minitime1Lun 7 Mar - 13:43

bonjour,

j'ai le plaisir de vous annoncer la publication de mon premier roman à l'eau de rose. "Nuits blanches à Abidjan" relate une merveilleuse histoire d'amour qui se déroule dans le cadre agréable de la république de Côte D'ivoire. Il compte 111 pages A4, six chapitres et un épilogue.

Résumé :
Une tendre amitié lie Rémi À Ana depuis l’enfance aussi quel émoi quand il prend conscience de son attirance pour son amie. Devrait-il s’en ouvrir à elle ? Comment le prendrait-elle ? Elle qui, depuis l’enfance, après le divorce de ses parents ne croyait plus en l’amour et avait décidé de ne point accorder sa confiance à aucun homme?




il est publié sur http://www.inlibroveritas.net/

il est en lecture gratuite.

vous avez également la possibilité de le télécharger ou l'inclure dans un livre à la carte en échange d'une modique somme.

bonne lecture !
ggiselle.


extrait 1: p 11-12

Ils s’attardèrent encore sur le sujet avec son amie tout le long du parcours jusqu’aux deux-plateaux où il se gara dans le vaste parking du supermarché qui devait les accueillir. Il n’y avait pas autant de monde que durant les week-ends, ce qui facilita les courses. Ana saisit un des caddies qui se trouvaient à l’entrée du magasin en attente des clients. Comme si elle n’avait fait que cela toute sa vie, elle évoluait aisément entre les différents rayons du magasin. Elle donnait sans cesse son avis pour que la fête de Rémi soit une parfaite réussite. Elle le guidait dans les allées où tous les regards se posaient inévitablement sur elle. Habillée très sexy comme toujours, son jeans était bien trop serré de l’avis de Rémi et un simple top rouge lui cachait à peine la poitrine. Rémi n’aimait pas qu’elle soit l’objet de toutes les convoitises, il lui avait très souvent conseillé de s’habiller autrement. Cela l’amusait beaucoup, elle l’avait toujours considéré comme le grand frère qu’elle n’avait pas et trouvait qu’il savait très bien par moment jouer son rôle. Il adressait à chaque fois des regards menaçants à ceux qui se faisaient trop insistants sur le décolleté de la jeune fille, espérant par là, décourager les éventuels candidats. Ana, quant à elle, ne faisait pas du tout attention à eux, habituée comme elle l’était à voir la gent masculine, comme un chien de chasse, renifler sur son passage son doux parfum à base de vanille. Rémi essayant tant bien que mal de soustraire son amie à leur vue, se tenait derrière elle la plupart du temps surtout lorsqu’elle se penchait trop dangereusement pour récupérer des articles sur les étagères du bas. Ce qui faisait qu’elle ne manquait pas de lui rentrer dedans, les deux amis se retrouvant plusieurs fois, nez à nez, à la limite du baiser. C’était alors un moment de véritable supplice pour Rémi qui, comme Karol l’avait tantôt deviné, était tombé fou amoureux de celle qui le considérait seulement comme un frère. Il sentait alors la chaleur arriver dans son cœur parfois jusqu’à la brûlure, ses mains devenaient chaudes et le sang lui montait jusqu’aux joues. Heureusement pour lui, son teint noir ciré empêchait quiconque de déceler cette émotion. Ce sentiment était tellement fort qu’il n’arrivait plus à sentir son pouls, il avait toujours peur qu’Ana s’en rende compte. Mais comment pouvait-elle seulement s’en douter ?

extrait 2: p 46-47

Rémi chercha le sommeil jusque tard dans la nuit. Il voyait Ana dans sa chambre, debout près de lui ; elle disait quelque chose qu’il n’entendait pas bien et puis, elle enlevait sa robe de chambre d’un blanc immaculé. Il restait alors interdit devant ce corps sublime dont il mémorisait chaque partie. Il s’élança vers elle et se réveilla en sursaut, le corps humidifié de sueur. Ainsi ce n’était qu’un rêve, tous ses sens étaient en émoi. Il se recoucha, c’est alors qu’il vit comme une tâche blanche près de la porte, une personne se tenait là. Continuait-il de rêver ? Il n’avait pas encore totalement recouvré ses esprits. Ana, car c’était bien elle, se rapprocha de lui :
-Ana ?
-oui.
-que fais-tu là, cria-t-il presque, étonné.
Il éclaira tout de suite la pièce en allumant la veilleuse qui se tenait près de lui sur la table de chevet. Elle s’avança jusqu’à lui :
-Rémi, je suis à toi, déclara-t-elle d’une voix mal assurée.
Puis elle retira sa robe de chambre et la laissa tomber sur le sol. Rémi ouvrit grand les yeux, il n’en revenait pas. Voilà que cela recommençait. Il se frotta les yeux pour être sûr qu’il ne rêvait pas encore. Il avait sous les yeux ce magnifique corps, sculpté comme une œuvre d’art, absolument parfait ; pas un seul gramme de cellulite, cent fois, mille fois mieux que dans son rêve. Il s’offrait ainsi à lui, comment faisait-il encore pour résister ?
-qu’est-ce que ça veut dire Ana, demanda-t-il en proie à une vive émotion.
-c’est bien ce que tu veux, non ?
-jamais de la vie. Je te parle d’amour, pas de beuverie, rhabilles-toi et quitte ma chambre s’il-te-plait.
-de toutes les façons, si ce n’est pas toi, ce sera un autre.
-alors ce sera un autre. Je ne te prendrai jamais de cette façon, jamais, tu m’entends. Sors de ma chambre !
Puis éteignant la veilleuse, il se recoucha en détournant la tête vers le mur. Il entendit Ana ramasser sa robe de chambre et la porte grincée. Il ne put se rendormir, tourna dans son lit jusqu’au matin, partit de bonne heure et rentra tard. Ana ne dormait pas encore mais n’osait pas faire de bruit.

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