Bonjour,
5 années peuvent en effet paraître une période dissuasive, mais je perçois personnellement les choses sous un autre angle.
Je crois que la plupart des intervenants sur ce forum ont rangé prudemment dans les oubliettes des rêves éphémères leur prétention de voir leur manuscrit publié par une maison d'édition "traditionnelle"
Ne citons pas celles-ci afin de ne pas soulever d'inutiles polémiques.
Nous ne sommes pas les "fils / filles de...", nous portons juste un nom parfaitement inconnu dans la jungle des candidats à la publication par conséquent, de fil en aiguille, nous étudions la formule de l'auto-édition.
Mais très vite, avec une telle formule, on constate que l'obstacle n'est plus celui de retenir l'attention d'un éditeur. Il prend une forme plus concrète et contraignante. Il est matériel (investissement personnel conséquent) et administratif. Beaucoup de temps sera dépensé pour l'enregistrement du / des livres au point que le travail consistant à assurer la distribution sera sévèrement raboté ou tout bonnement négligé.
Or, chacun sait que la distribution reste le seul moyen pour se faire un nom et que le temps est parfois aussi précieux que l'argent.
Trêve de blabla.
Je veux seulement dire que les 5 ans préconisés par cette maison d'édition (Les nouveaux Auteurs) représentent un délai minimum pour commencer à sortir du lot.
Réflechissons un instant, sans passion ni trop de rancoeurs quand on voit par exemple que la soeur de tel écrivain de renommée internationale sort un livre de cuisine que personne ou presque ne lira... et que l'éditeur (Gallimard, excusez du peu) se plie en quatre pour en faire la promotion.
Imaginons que "Les nouveaux auteurs" se penche sur votre manuscrit, l'accepte, nous signons le contrat, nous assurons nous-même la distribution.
En retour, nous sommes liés 5 ans avec l'éditeur.
Si le contrat n'impose pas une sorte de quota de publication (un livre chaque année ou même au bout de cinq ans) où est le problème?
Il suffit entre-temps de rédiger un nouveau livre, peu importe le genre, et le sortir à la date d'échéance du contrat chez un autre éditeur.
Je ne sais plus si je l'ai déjà dit ici, mais il me semble que si le contrat proposé par un éditeur de ce type est rédigé dans les règles, quitte à s'entourer des conseils d'un avocat avant de poser la signature, prend en charge l'enregistrement ainsi que la maquette et les frais de l'imprimeur, tout le monde est gagnant. L'auteur pourrait investir son temps à la distribution.
Cela dit, j'avais envoyé un message à cet éditeur ce week end. Rien...
Je joins un autre lien utile qui trace le parcours d'une femme défendant l'auto-édition.
http://www.studya.com/formations_metiers/documentation/interview_ecrivain.htm